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Chakchouka Anarchiste


Un peu d’histoire … une Chakchouka c’est quoi ?

La chakchouka (čekčuka en berbère, شكشوكة en arabe), tchektchouka, tchoukchouka ou tchoutchouka une spécialité culinaire de la cuisine maghrébine.

Il s’agit d’une sorte de poêlée de poivrons ou de piments verts ou rouges, tomates, oignons à laquelle s’ajoutent à la fin des œufs. Elle est proche de la frita et du pisto manchego.

Le şakşuka en Turquie est un plat différent, à base de légumes cuits dans l’huile d’olive. Il se mange froid et ne contient pas d’œuf. Le nom du plat pourrait provenir de la langue punique : en effet, shakshek se retrouve en tunisien, berbère et hébreu et veut dire « mélanger ». Le nom du plat en arabe dialectal du Maghreb serait emprunté au berbère.

La recette est toutefois plus récente car les poivrons ne sont arrivés qu’au xvie siècle dans la région, à partir des ports espagnols (presidios) ; les poivrons sont originaires du Mexique et ils étaient inconnus dans l’Ancien Monde avant la découverte de l’Amérique.

La chakchouka peut devenir la base d’autres plats avec des courgettes, des pommes de terre, de la citrouille ou de la viande séchée (kaddid). Cette recette peut s’agrémenter de pommes de terre coupées en fines tranches et frites à l’huile, d’olives noires ou de fèves cuites à la vapeur.

Au Maroc, en Algérie et en Tunisie, la variante la plus courante est une préparation avec oignons et tomates sur laquelle on ajoute à la fin des œufs brouillés ou cuits en surface. En Tunisie encore, elle s’accompagne parfois de merguez, avec ou sans œufs. Elle peut aussi être préparée avec de l’ail à la place des oignons.

En Turquie, la variante la plus commune comporte de l’aubergine, du poivron, de l’oignon, de l’ail et de la tomate. L’assaisonnement de la şakşuka comprend le sel, le sucre, le poivre, le paprika et l’huile d’olive. Le plat est servi avec une garniture de yaourt. (merci à ma source : Wikipédia)



Et chez moi ?

Alors chez les Anarchistes, la Chakchouka c’est un peu le grand “fourre-tout” à restes ! En gros on prend la base (poivron, oignon, sauce tomate et œufs) et on y ajoute ce qui nous tombe sous la main en fonction de ce que l’on doit éliminer dans le réfrigérateur : un reste de riz pas assez important pour nourrir tout le monde d’un coup ? Zou = Chakchouka. Un reste de légumes que personne ne veut finir ? Zou = Chakchouka …
Je pense que vous avez compris le principe, dans la section “Comment faire du neuf avec du vieux” ou “Comment recycler vos restes” la Chakchouka est très appréciée chez les Anarchistes. C’est un plat vraiment délicieux, très pratique pour les jours de “flemme culinaire” et en plus, grâce à ce plat, on ne gâche pas … que demande le peuple ?


Ingrédients pour 4 anarchistes affamés

  • 1 poivron rouge
  • 1 oignon
  • 350ml de coulis de tomates cerises (dans la recette de base on met généralement des tomates que l’on ébouillante, et blablabla …. “PATENVI” ? ça vous convient comme réponse ?)
  • 100g de pousses d’épinards bio (ça trainait là …)
  • 100g de riz blanc cuit (ça trainait aussi …)
  • 4 gros œufs
  • 4 cuil. à soupe huile d’olive
  • 2 pincées de piment ou d’épices de votre choix (parfois je mets du Raz el-hanout, juste parce que j’ai envie)
  • Sel & poivre

Préparation

  1. Couper le poivron en deux, retirer les graines et les cloisons blanches. Le tailler en lamelles fines. Peler l’oignon et le couper en rondelles fines (aussi).
  2. Faire revenir le poivron et l’oignon 15 min dans une grande poêle avec l’huile chaude, sur feu moyen.
  3. Ajouter les jeunes pousses d’épinard sur le dessus et sans remuer couvrir et laisser cuire à feux doux 10 min supplémentaires.
  4. Ajouter le coulis de tomates, le piment, le riz, du sel et du poivre et mélanger le tout. Poursuivre la cuisson environ 10 min en remuant de temps en temps.
  5. Creuser 4 cavités dans le choutchouka et y-casser les œufs. Laisser cuire environ 8 min, jusqu’à ce que le blanc soit bien pris mais le jaune encore liquide. Servir sans attendre.

Voilà, vous savez aujourd’hui ce que mangent les Anarchistes les jours de “flemme culinaire”, les jours ou l’imagination culinaire est en berne ou, tout simplement, les jours de “PATENVI” ! Bon appétit !