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Flan Anarchiste

Aujourd’hui je partage avec vous la recette du Flan, le péché mignon du Grand Chef Uruk-Haï. Certains sont tombés dans la potion magique quand ils étaient petits et bien Uruk le Terrible c’est dans le flan qu’il est tombé …
Et, un jour, quand on t’apprend que tu es IPLV, c’est le drame !


Alors être IPLV c’est quoi ?

I pour Intolérant
P pour Protéine
L pour Lait
V pour Vache

La protéine de lait de vache n’a absolument rien à voir avec le lactose, la protéine de lait de vache se nomme la caséine.
Beaucoup de personne confondent les deux alors qu’elles n’ont strictement rien à voir.
Il est important de faire la différence entre le lactose et la caséine. Le lactose est, pour sa part, le sucre contenu dans le lait. L’intolérance au lactose s’explique, chez plusieurs personnes,  par une absence totale ou partielle de lactase (l’enzyme permettant la digestion du lactose pour ensuite être assimilé ou métabolisé). Un individu peut être intolérant au lactose sans être intolérant ou allergique à la caséine. Ainsi, un produit exempt de lactose n’est pas nécessairement exempt de caséine.

Le lait de vache contient donc de la caséine (80% des protéines totales) et les protéines du lactosérum: l’alpha-lactalbumine et la bêta-lactoglobuline. Il existe trois sortes de caséine : la A1, la A2 et la B. Dans les différentes études que l’on peut lire c’est la caséine A1 qui serait à l’origine des problèmes que peuvent rencontrer certaines personnes.
La caséine est présente dans le lait de toutes les espèces animales, donc aussi dans les laits de chèvre, de brebis et de jument. Par contre, l’alpha-lactalbumine et la bêta-lactoglobuline, pour leur part, ne se trouvent que dans le lait de vache.

Si vous n’êtes pas intolérant au lactose, vous pouvez essayer de consommer des fromages de chèvre et de brebis de temps en temps (c’est à tester en fonction de la sensibilité de chacun, généralement “ça passe ou ça casse” comme on dit, ici, après avoir tester, nous en consommons 1 jour sur 3 ou 4 et nous n’avons aucun problème de digestion ou autre).
La caséine des petits animaux comme la brebis et la chèvre pose moins de problèmes que la caséine de vache. Les fromages de chèvre et de brebis contiennent des éléments nutritifs intéressants et ce serait dommage de s’en priver. Ils ne contiennent pas de caséine A1 et la caséine des petits animaux est plus facilement absorbable par nos enzymes digestives.

Ici c’est le cas : le lait de vache pose d’importants problèmes digestifs alors que le lait de brebis et de chèvre ne posent aucun problème.
Nous avons donc la chance de pouvoir consommer des produits à base de lait de brebis et de chèvre. En ce qui me concerne ma préférence va au lait de brebis car son empreinte gustative est moins forte que celle du lait de chèvre ! Par conséquent quand l’alternative des laits végétaux n’est pas assez satisfaisante au niveau texture et/ou gustatif, j’utilise des produits à base de lait de brebis. C’est le cas pour mon flan que je réalise avec du lait de brebis.


L’anecdote marrante … ou pas !

Vous allez souvent lire, ou bien, on va souvent vous dire que c’est une intolérance (IPLV) qui ne touche que les enfants de 0 à 3 ans et que dans la plupart des cas celle-ci disparait vers les 3 ans de l’enfant.
Le Grand Chef Uruk-Haï doit être un grand enfant car chez lui c’est apparu bien après ses 30 ans et il est confirmé que c’est bien une intolérance et non pas une allergie !



Ingrédients

  • 1 litre de lait de brebis
  • 3 œufs
  • 100 g de fécule de maïs
  • 150 g de sucre en poudre
  • 2 sachet de sucre vanillé
  • 1 gousse de vanille


Préparation

  1. Dans un grand saladier, casser les œufs, ajouter le sucre en poudre, le sucre vanillé, la fécule de maïs et 150 ml de lait froid. Fouetter bien l’ensemble à l’aide d’un batteur électrique (j’ai déjà essayé à la main, ça ne le fait pas, ou alors je dois reprendre la muscu … je vais continuer au batteur, ça sera plus simple !).
  2. Verser le reste du litre de lait dans une grande casserole. Fendre la gousse de vanille, prélever les graines et ajouter le tout dans la casserole. Faire chauffer le lait à la vanille jusqu’à atteindre l’ébullition (on fait attention et on prévient les “débordements” quand le lait commence à bouillir).
  3. Lorsque le lait commence à bouillir, ôter la casserole du feu et le verser sur la préparation aux œufs tout en fouettant à l’aide de votre batteur électrique.
  4. Préchauffer votre four à 180°C.
  5. Quand le mélange est parfaitement homogène (et hop 1 CHF, je vais être riche, je vous le dis), reverser le tout dans la casserole et faire chauffer à feu doux jusqu’à ce que la préparation devienne épaisse.
  6. Verser la crème obtenue dans un moule préalablement beurré et fariné ( beurre végétal avec un peu de maïzena). Enfourner pendant 40 min. Si le dessus du flan dore trop rapidement, couvrez-le d’un papier aluminium.
  7. Quand le flan est bien cuit, on le retire du four et on le laisse bien refroidir avant de le démouler. Placer une nuit au réfrigérateur avant de déguster. (Oui je sais que c’est long mais c’est en étant patient que l’on obtient ce résultat !).

Bon lundi à toutes et à tous !