Gâteau aux pruneaux

Le pruneaux Suisse

Ah, les pruneaux suisses ! Ceux qui viennent d’être cueillis sont particulièrement savoureux. Saviez-vous que chaque Suisse consomme en moyenne près de 1,5 kg de pruneaux par an. C’est un plaisir sain, car ces fruits à noyau contiennent de nombreuses vitamines renforçant les nerfs et le système immunitaire. Celles-ci nous aident à mieux supporter le stress et à prévenir la mauvaise humeur (certaine personne devrait en manger plus souvent et beauuuuuuuucoup …). Le fructose que renferment les pruneaux fait d’eux de vraies sources d’énergie. En effet, une portion de 100 g contient entre 40 à 50 calories. Les pruneaux s’avèrent donc être un encas de saison idéal pendant le sport ou au travail.

De nombreuses utilisations

Les pruneaux suisses de table contiennent beaucoup de fructose, de vitamines, de sels minéraux et d’acides organiques. Ils sont faciles à digérer et se prêtent aussi bien à la consommation crue qu’à l’élaboration de plats chauds, de pâtisseries ou de desserts. Bien mûrs, ils se congèlent sans difficulté. Ils sont tout aussi bons secs. Ces fruits savoureux se dégustent volontiers en compote, en confiture, marinés avec du vinaigre, du sucre, de la cannelle et des clous de girofle, ou encore confits dans de l’alcool. Rappelons aussi que, en sauce ou en farce, ils accompagnent à merveille les plats de viande.

Le pruneaux et ses vertus

Fruits suisses par excellence, les pruneaux contiennent entre autres beaucoup de potassium et de fibres alimentaires, de même que de la provitamine A, différentes vitamines B et des sels minéraux, comme du magnésium et du calcium. C’est l’anthocyane qui habille les pruneaux d’une belle robe bleue. Cette molécule est réputée pour ses effets particulièrement positifs. Il s’agit d’un antioxydant, qui relie les radicaux libres. Elle protège ainsi des dommages l’ADN, les lipides et les glucides. Voilà pourquoi d’ailleurs il ne faut surtout pas peler les pruneaux.

La saison des pruneaux

Les pruneaux mûrissent et profitent du soleil tout l’été pour se parer d’une couleur des plus lumineuses. En Suisse, la saison des pruneaux dure à peu près de fin juillet à mi-octobre suivant la météo. Certaines variétés arrivent à maturité plus tôt, d’autres plus tard.

Prunes ? Pruneaux ? ce n’est pas la même chose ?

Et bien non ! Un pruneau n’est pas une prune et une prune n’est pas un pruneau ! Malgré leur ressemblance, il existe des différences subtiles entre les deux. Le pruneaux est une sous-espèce de la prune. Sa forme est plus allongé, il est aussi plus petit que la prune et sa chair est plus ferme et se détache beaucoup plus facilement du noyau.

Bêtes pruneaux

En dialecte suisse-alémanique, les personnes idiotes sont traitées de « bêtes pruneaux » (dumme Zwetschge). Cependant, il n’est pas interdit de se demander si le quotient intellectuel des pruneaux a déjà fait l’objet d’études sérieuses…
Tout aussi mystérieuse est la raison pour laquelle une personne de sexe féminin imbue d’elle-même se voit aussi taxée de dumme Zwetschge outre-Sarine.
Une chose est sûre : manger des pruneaux ne rend pas bête !

Ingrédients

100 g de farine de riz complet
50 g de farine de millet (ici millet brun, ce qui explique la couleur de la pâte)
100 g de sucre roux (ou de sucre en poudre ordinarus)
150 g de beurre végétal mou (ou de beurre ordinaire au lait de meuh-meuh)
3 œufs
50 g d’amandes
2 bouchons de Kirsch (planquer la bouteille de Kirsch, très loin de l’Adonarchiste qui trouve que ce parfum de cerise a une odeur de bonbon)
400 g de pruneaux frais dénoyautés
1 sachet de sucre vanillé
1 sachet de levure sans gluten

Préparation

Préchauffer votre four à 200°C.
Dans un saladier, mélanger le beurre mou coupé en dés et le sucre. Travailler jusqu’à obtention d’une pommade.
Ajouter les œufs à la préparation. Mélanger bien. Ajoutez les farines, la levure, le sucre vanillé, le Kirsch et les amandes grossièrement hachées. Mélanger de nouveau.
Ajouter les pruneaux à la préparation et mélanger de nouveau (vous pouvez les couper en gros bout ou bien les laisser en oreillons).
Beurrer et fariner légèrement votre moule à cake ou à gâteau. Verser la préparation dans le moule. Décorer le dessus du cake en y déposant des quartiers de pruneaux et quelques amandes.
Enfourner le gâteau pendant environ 30 à 35 minutes (toujours à 200°C, à 20 minutes de cuisson, vérifier si votre gâteau ne bruni pas trop, si c’est le cas le recouvrir d’une feuille de papier aluminium). Vérifier la cuisson à l’aide d’une lame de couteau : elle doit ressortir propre et sèche.
Faire refroidir le gâteau avant de le démouler et surtout le planquer pour éviter que l’Adonarchiste ne le pique en criant sur tous les toits “que comme ça il peut manger/boire du Kirsch avant l’âge légal !!” et que les voisins ne vous dénoncent aux services sociaux …

Recherche