Recherche

Korokke

Aujourd’hui, pour commencer dignement cette nouvelle année 2021, je vais vous parler “KOROKKE” !

KOROKOI ? KESAKO me direz-vous ?

Comment ça pas de couronne ou de galette des Rois chez Anarchy à J-2 de l’Epiphanie ? Et bien non … d’autres questions ?

Comme vous l’avez d’ores et déjà compris, Anarchy aime beaucoup, mais vraiment beaucoup le Japon et sa cuisine, cela, depuis fort longtemps. Ce qui, au final, s’est révélé être un atout majeur lorsque Intolérances & Co sont venus frapper à sa porte ! Les petits canaillous !!

Donc, aujourd’hui, je partage avec vous une de mes recettes fétiches, une de celles qui plait autant aux petits qu’aux grands enfants de la maisonnée (de plus, pour être honnête, j’ai réalisé cette recette durant ces vacances de fin d’année et un des membres de la famille Anarchiste attend très rapidement – sous peine de sanctions douloureuses – la dite recette. Tenant à la vie, je préfère donc m’exécuter promptement. Voilà vous savez tout, ma vie est en danger donc si je ne poste pas de nouvelle recette après celle-ci vous pourrez me pleurer tout en essayant de contacter la résistance culinaire ! Força Patatas Bravas !).


Korokke by Anarchy in the Kitchen

Alors une Korokke c’est quoi ?

La korokke (コロッケ, depuis le néerlandais kroket, reprenant le français croquette) est une croquette de pomme de terre, généralement faite de purée de pommes de terre, mélangée avec de la viande de bœuf hachée et de l’oignon cuit. Une fois le tout mélangé, on forme des boulettes grosses comme une main, que l’on trempe dans un mélange de farine et de jaune d’œuf, puis dans la panure avant de les faire frire.

C’est en 1888, dans le livre intitulé 『軽便西洋料理法指南』 (Guide des méthodes de cuisine occidentales simples, de rien pour la traduction), qu’est pour la première fois nommé ce plat.

Très appréciée des Japonais, on la trouve assaisonnée (au curry par exemple) ou avec d’autres garnitures : potiron, crème avec crevette ou crabe, végétarien, etc. (merci à Wikipédia).


Comme vous l’avez compris, la korroke est une croquette inspirée de la croquette française et est devenue un aliment de style occidental répandu au Japon vers 1900 . Les Japonais l’ont adaptée en y ajoutant divers légumes, de la viande hachée ou des fruits de mer, voire des épices plus ou moins forts (le plus commun étant le curry korokke, ça c’est très très bon, je vous l’assure) .

La korokke est habituellement de forme ovale ou ronde et aplatie . Elle se mange à l’aide de baguettes qui servent à la découper en petits morceaux. Généralement on les trempe dans une sauce : la sauce Tonkatsu que moi je nomme LA BULL-DOG .

Au Japon, on les trouve fréquemment dans les boutiques de rue et marchés, car si vous le saviez pas déjà, il faut savoir que le Japonais est un grand consommateur de Street-Food.


Les ingrédients mystères de la recette : Sauce Bulldog et Panko


La sauce Bull-dog ou Tonkatsu , est souvent comparée au ketchup (sauf que gustativement cela n’a absolument rien à voir !)… cette sauce brune et épaisse , à la fois sucrée et épicée, est préparée à base de légumes (tomates, oignons, ail, carotte) et de fruits ( prune, abricot, pomme) et d’épices (cannelle, clou de girofle, piment ..) 
Si vous n’en trouvez pas, vous pourrez vous approcher en mélangeant ces ingrédients : 2 c à s de ketchup, 2 c à s de sauce worcestershire et 1 c à s de sauce soja .

Le panko est une chapelure japonaise plus légère et moins grasse que la chapelure que l’on peut trouver traditionnellement en Europe. Elle est très croustillante, et sa texture se situe entre la chapelure et les cornflakes mixés. C’est très léger, voir même aérien . On peut en trouver très facilement dans les épiceries asiatiques.
Quand je n’en ai pas, je grille mes restes de pain au four et je les mixe jusqu’à l’obtention d’une panure (ce que j’ai fait avec cette recette, c’est en fait un bon moyen de recycler vos restes de pain, sans gluten ou non !) mais il est bon de savoir qu’il existe une version sans gluten (la preuve ne image).


Ingrédients pour une dizaine de korokke

  • 600 g de pommes de terre à chair farineuse (c’est quand même plus facile pour faire de la purée)
  • 150 g de carotte ( une carotte de taille moyenne quoi !)
  • 1 oignon moyen
  • 200 g de porc ou bœuf haché (voir même de crevettes ou de légumes cuits en fonction de vos envies)
  • 2 œufs battus
  • farine pour la panure (en version sans gluten : je vous conseille le sarrasin)
  • chapelure panko pour la panure (ou de chapelure sans gluten)
  • Sel, poivre (un peu de piment peut être aussi ajouté en fonction du type de farce que vous avez sélectionnée)
  • 1 c à s d’huile végétale

Préparation

  1. Eplucher et couper les pommes de terre en gros morceaux. Les faire cuire à l’eau ou à la vapeur jusqu’à ce qu’elles soient fondantes (on connait tous la technique du “meurtre de la patate par pointe de couteau aiguisé”, alors zou, on pense à son ex et on plante pour vérifier la cuisson), quand les pommes de terre sont bien mortes, les réduire en purée . Réserver.
  2. Émincer finement l’oignon et râper la carotte que vous avez préalablement épluchée. Dans une poêle, faire suer l’oignon émincé avec 1 c à s d’huile. Lorsque l’oignon est translucide, ajouter la viande hachée et laisser cuire jusqu’à ce qu’elle se colore joliment. Ajouter la carotte râpée et poursuivre la cuisson 5 min, jusqu’à ce que les légumes soient fondants .
  3. Dans un saladier, mélanger la purée, la préparation à base de viande , saler, poivrer et mélanger de façon homogène (je vous le dis que je l’aime ce mot !!) . Laisser refroidir un peu (sinon vous n’allez pas appréciez la blague : vous allez vous brûler les mains et me détester, ça serait dommage non ? ). Lorsque la préparation n’est plus trop chaude, façonner à la main une dizaine de galettes rondes et aplaties de la taille de la paume de votre main (alors oui je sais on n’a pas tous les mêmes paluches, donc en gros, je prends 2 bonnes cuillères à soupe de préparation pour une korokke, ça va mieux là ?) .
  4. Fariner les galettes, les passer ensuite dans les œufs battus puis dans la chapelure en faisant en sorte que les korokke soient bien enrobées.
  5. Dans une friteuse, ou dans une poêle avec un bon fond d’huile (1 cm environ), faire frire les galettes jusqu’à ce qu’elles soient bien dorées (1mn pas plus, surtout quand l’huile est bien chaude).
  6. Égoutter les Korokke sur du papier absorbant et servir aussitôt avec de la sauce Bull-dog.

En ce qui me concerne j’accompagne ce plat d’une petite salade, ce qui ne fait de mal à personne après ces deux semaines orgiaques ! J’en profite par la même occasion pour vous souhaiter à toutes et à tous une bonne Korokke 2021 !! ;o)