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Pain à la farine de sarrasin, pois chiche, noix et canneberges

On est parti pour la recette du pain du lundi (attention cela ne veut pas dire que je vais devoir vous poster une recette de pain tous les lundis !!! Vous ne m’aurez pas comme cela, je vous vois venir bande de petits canaillous !).

Autant vous dire franchement, on ne va pas tourner autour du pot cent-sept ans :  je suis encore traumatisée de ma dernière aventure boulangère : le pain Stabilo …

J’ai décidé d’ouvrir une cellule psychologique dans mon salon pour prévenir d’éventuels séquelles. J’ai attendu – longtemps – sur mon canapé pour accueillir les membres de la famille qui auraient voulu en parler. Finalement je n’ai vu arriver que le chat et le lapin qui au bout de 2mn m’ont lâchement abandonné pour s’approprier le plaid … MON plaid … et à ce jour, je vois des Stabilo partout !

Non mais je l’avoue, le Stabilo ne passe pas, je l’ai avalé de travers, en plus comment ne voulez-vous pas avaler de travers un truc pareil ! C’est plein de cochonneries ce machin !

Après moultes réflexions, maintenant j’en suis certaine : le chef des Uruk-Hai a certainement décidé de passer à la guerre psychologique. Trouvant que la boue et les grognements c’était dorénavant démodés, il a décidé de tester des méthodes dites « modernes » : il m’a « Stabiloté » !!! Et cela a marché ! (Chienne de vie).

C’est donc toute tremblante que j’ai ouvert mon placard à farines ce dimanche avec un seul objectif en tête : faire soft. En gros cela a donné ça : « Ma petite Anarchy, tu fais soft cette fois-ci, surtout pas de couleur, le jaune fluo c’est mal, tu vas être une gentille fille pour une fois et tu vas rentrer dans le rang, Ok ? »

Bon, j’avoue que cal a marché 5mn et même si le pain que je vous présente aujourd’hui semble plutôt « pâle », je vous jure que cela ne va pas finir comme ça. J’ai décidé de me venger, ça va saigner, je vous jure qu’on ne va pas en rester là, lui et moi.

Cela prendra le temps qu’il faudra mais je vais trouver, en attendant je vais endormir la bête, la mettre en confiance et quand le Jour-J viendra, il ne s’en remettra pas …


Ingrédients :

  • 310ml d’eau tiède
  • 3 cuillères à soupe d’huile (ici huile d’olive mais des huiles comme l’huile de noix ou noisettes peuvent être utilisée)
  • 1 cc de sucre roux ou de miel (on se souvient que c’est ce qui vous permet d’obtenir une belle croûte bien brune comme on les aime)
  • 7 à 10g de sel fin (là on dose en fonction de son palais, pour ma part je suis aux alentours des 8g)
  • 170g de mix de farine sans gluten (Mix maison ou mix du commerce)
  • 30g de farine de pois-chiche (alors on fait attention à la farine de pois-chiche qui peut rendre vos préparations amères et plus sableuses donc on l’utilise toujours avec parcimonie)
  • 100g farine de sarrasin
  • 18g de levure fraîche ou 7g de levure sèche (la levure sèche marche très bien mais j’avoue préférer la fraiche pour un résultat optimal)

Après 5mn de pétrissage, on ajoute :

  • 25g de « mélange de noix » (chez moi : pistaches, pignons de pin et noix. Attention l’appellation « mélange de noix » est un modèle déposé et breveté par Anarchy Corporation. Une équipe de créatifs a travaillé presque une année entière sur ce projet. C’est dans la sueur et les larmes que toutes l’équipe a accouché de cette appellation donc on fait gaffe, on touche pas, c’est à moi ! Vous êtes prévenus).
  • 25g de canneberges séchées (là j’y suis pour rien, il parait même que dans certains pays lointains on les nomme cranberries, c’est louche quand même).


Préparation :

On suit comme d’habitude les étapes de la recette du pain blanc sans gluten, c’est toujours la même rengaine, à la fin on la connait par cœur. J’ai confiance en vous, je sais que vous allez la trouver en cliquant sur le lien du dessus. Vous êtes des winners, vous pouvez le faire !

Bon appétit ou bonne journée ! (au choix)