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Pain au sarrasin et aux noix

Il paraît qu’un truc spécial s’approche à grand pas ? Vous savez bien, ce truc que tout le monde attend (sauf vous, quand vous vous occupez de la cuisine), cet instant soi-disant magique qui vous laisse gisant sur le canapé tel un cachalot licorne gavé de paillettes, ce moment ou vous préférez désinstaller l’application de votre banque sur votre smartphone, car, comme le disait si bien ma grand-mère, “tant qu’on ne voit pas … on ne sait pas” ! Chuuuuuut …. On n’a rien vu … cela n’existe pas … d’ailleurs, je cite, Kévina, 9 ans, fan de “Barbie toi ma star” et de “Jul” : “Tu sais quoi tata, papa il a dit que les découverts, c’est comme le Père Noël, cela n’existe pas”. Champagne les gars, c’est papa qu’il l’a dit, donc, c’est que ça doit être vrai ! Non ?
Enfin bref, je commence à réfléchir à ce que je vais bien pouvoir faire à manger et, comme d’habitude, j’ai commis une grossière erreur en demandant autour de moi ce qui pourrait faire plaisir et, en gros, si je fusionne le tout, j’obtiens une Racletolangoustofondue farcie au Chaponpoissonmagret sauce au champagne … ça va être long …

En attendant, j’ai fait du pain.


Ingrédients

  • 30 g de levure de boulanger fraîche
  • 1 cuillère à soupe de sucre en poudre (pour une croûte dorée et “nourrir” la levure)
  • 390 ml d’eau tiède
  • 20 g de psyllium
  • 160 g de farine de sarrasin
  • 90 g de farine de riz complet
  • 130 g de fécule de pomme de terre
  • 50 g de cerneaux de noix
  • 1 cuillère à soupe rase de sel
  • 2 cuillères à soupe d’huile de noix (ou bien d’une huile neutre)
  • 2 cuillères à soupe de vinaigre de cidre de pomme


Préparation

  1. Dans le bol du batteur, mélanger les farines, la fécule, et le sel. Quand les ingrédients sont bien mélangés, ajouter la levure émiettée (Petit rappel pas bête: on ne met JAMAIS la levure en contact direct avec le sel sinon on la tue ! PAS BIEN ! on se souvient qu’il faut toujours mélanger son sel avec d’autres ingrédients avant d’ajouter la levure ) et le sucre, mélanger de nouveau.
  2. Dans une grande tasse mélanger le psyllium avec 200 ml d’eau tiède. Attendre quelques secondes que le mélange commence à se figer. L’incorporer aux ingrédients secs dans le bol du batteur avec les 190 ml d’eau restant, le vinaigre de cidre de pomme, l’huile et les cerneaux de noix. Pétrir la pâte 5 à 10 minutes jusqu’à ce qu’elle commence à se détacher du bol.
  3. Transférer le pâton ainsi que le contenu du bol du batteur (souvent il reste un peu de farine et des petits bouts de pâton solitaire) sur votre plan de travail, pétrir à la main afin de rassembler le tout et jusqu’à obtenir un pâton homogène (1 CHF dans ma tirelire) et bien lisse. Mettre en forme le pâton (boule, bûche, baguette, etc.) afin de le transférer dans un moule à pain (ici, on a un banneton). Couvrir le moule de film alimentaire ou bien d’un torchon propre. Poser votre pâton dans un endroit chaud et sec et laisser lever celui-ci 1h à 1h30 (normalement, le pâton double de volume, environ).
  4. 15 à 20 minutes avant la fin de la levée du pain, préchauffer le four à 250°C. Durant le préchauffage déposer une plaque à pâtisserie ou bien un moule en métal dans le bas du four.
  5. Placer le moule à pain ou bien démouler votre pain (si il est en banneton) sur une plaque, grigner le pain (ça, ça veut dire que l’on fait des petites entailles avec une lame de rasoir) puis mettre la plaque au milieu du four. Juste avant de fermer la porte du four, verser un grand verre d’eau dans le moule en métal ou bien dans la plaque que vous avez placé en bas du four. Fermer immédiatement la porte afin de ne pas perdre la vapeur d’eau qui va se dégager (sans cette vapeur d’eau pas de croûte croustillante !).
  6. Cuire le pain à 250°C durant 15 minutes puis baisser la température du four à 220 °C (sans ouvrir la porte du four, je dis ça comme ça) et poursuivre la cuisson du pain durant 25 à 30 minutes supplémentaires.
  7. Quand le pain est cuit, le retirer du four, le démouler et le placer sur une grille surélevée. Le pain sortant du four dégage de la vapeur d’eau jusqu’à complet refroidissement, ainsi le dessous de votre pain ne sera pas détrempé (Dernière petite note pas bête : on attend toujours le complet refroidissement du pain et donc l’évaporation de la vapeur d’eau avant de le découper sinon votre mie sera collante ! Oui je sais c’est une épreuve mais il faut être fort ! BE STRONG ! You can dot it !)
  8. Manger le pain …

Bonne journée à toutes et à tous et bon courage …
(on se comprend) !