Tarte parmentière aux noisettes

et un peu de roquefort … aussi !

Après ces quelques jours de repos bien mérités me voici de retour devant mes fourneaux ! Se reposer c’est bien, certes, mais il faut aussi se nourrir pour pouvoir recharger ses batteries et comme je n’ai absolument pas envie de mourir empoisonnée par la cuisine du Grand Chef Uruk-Haï … il faut bien que je m’y colle.

Par conséquent entre deux séances de “grimpettes” de thermomètre, j’utilise mon four pour confectionner mes tartes et cakes d’été.

Si vous êtes inscrits sur la page “Face de Bouc” des Anarchistes, vous avez pu lire et voir que j’étais l’heureuse propriétaire d’un magnifique îlot de cuisine, tout bois et métal, un véritable petit bijou “trop fashion, style indus” (ici, je cite d’Adonarchiste) placé au centre de ma cuisine, juste à côté de mes 4 fenêtres ! Car oui je n’ai pas une, ni deux , ni trois mais quatre fenêtres dans ma cuisine !! (Heureusement que je n’en ai pas 12, ça aurait été un peu long…). Par conséquent, depuis peu, je participe activement à la vie de mon quartier tout en cuisinant …

Habitant au fond d’une allée verdoyante où très peu de voitures viennent se perdre … les gens se “posent” assez facilement en dessous de mes fenêtres, ce qui me donne l’occasion d’assister “clandestinement” à des brèves de comptoirs, parfois, assez amusantes …

On est parti …

Ado 1 : T’as vu le truc avec Johnny Depp ?
Ado 2 : Grave, le procès toussa – toussa ?
Ado 1 : Après ça m’a donné envie de voir des films de lui, t’as vu quoi toi ?
Ado 2 : Ben la série avec les Pirates quand j’étais petit, ça fait vieux maintenant !! waouh
Moi dans ma cuisine : le dernier était en 2017 … cela ne fait que 5 ans quand même ! OH !
Ado 1 : Moi j’ai envie de voir son film chelou là, tu sais celui où il a des couteaux sur les mains.
Moi dans ma cuisine : “Edward aux mains d’argent”, c’est pas “Chelou” comme film, mais enfin !! Cette comédie dramatique mêle la science-fiction, la romance, l’humour, le drame social, le fantastique, bref, tout l’univers de Tim Burton. C’est un conte pour des enfants qui ne veulent pas grandir, un univers onirique à la Frankenstein version fin de siècle, les ciseaux en plus, et qui fait parti de la légende du cinéma.
Ado 2 : Freddy ?
Moi dans ma cuisine : Quoi ? Non mais ça va pas ? C’est “Edward aux mains d’argent”, je viens de le dire !
Ado 1 : Non, non dans le film il est coiffeur pour chien …
Moi dans ma cuisine : J’ai besoin d’un verre là …
Ado 2 : Dr Doolittle ?
Moi dans ma cuisine : … … …
Ado 1 : nooooooooooooon le réalisateur il a un nom de chaussure !
Moi dans ma cuisine : Comparer Tim Burton, réalisateur, scénariste et producteur, adepte du fantastique et influencé par Edgar Allan Poe … à une marque de chaussure ??? Non mais sérieux ?
Ado 2 : Je vois pas.
Moi dans ma cuisine : Zou, en camp de redressement culturel mes petits gars et que ça saute et surtout vous ne passez pas par la case MacCrado … et un deuxième verre pour Tatie Nini, ça va me calmer !
Ado 1 : Je vais demander à ma mère ou peut être à ma grand-mère, il y a plus de chance quelle l’ait vu.
Moi dans ma cuisine : Whaaaaaaaaaaaaaaaaat ? le film date de 1990 ! Je l’ai vu au cinéma ce film et je suis loin d’être une momie !!!

Bref … j’ai ouvert une des fenêtres de ma cuisine …

Ingrédients

1 pâte brisée salée (recette de pâte à tarte en cliquant sur le gros ICI)
3 belles pommes de terre
3 œufs
20 cl de crème de noix de cajou
50 g de noisettes entières concassées
50 g de roquefort 100% brebis (facultatif, mais là on avait vraiment envie et le lait de brebis passe bien si on sait être raisonnable – message subliminal pour le Grand Chef Uruk-Haï)
Sel, poivre et noix de muscade

Préparation

Préchauffez votre four à 180°C, chaleur tournante.
Dans votre casserole faire bouillir 1 litre d’eau salée, y plonger les pommes de terre préalablement épluchées et coupées en fines rondelles, les faire cuire environ une dizaine de minutes à partir de la reprise de l’ébullition.
Quand les pommes de terre sont cuites, les sortir délicatement à l’aide d’un écumoire et les placer dans une passoire, réserver.
Pendant ce temps, dans un grand bol (car un petit ça risque d’être compliqué), battre les 3 œufs en omelette puis rajouter les 20cl de crème de noix de cajou, saler, poivrer et “muscadiser” à votre goût (oui, je sais, ce mot n’existe pas …)
Foncer le moule à tarte de votre choix avec votre pâte (ici on est “rectangle anarchiste”), piquer le fond avec une fourchette.
Disposer les rondelles de pommes de terre sur le fond de tarte (on essaye de faire un truc joli si possible).
Pour finir, verser le mélange crème/œufs sur les pommes de terre, tout doucement pour que l’appareil ne se transforme pas en tsunami culinaire.
Saupoudrer de noisettes concassées et de petits morceaux de roquefort.
Enfourner la tarte à 180°C, chaleur tournante, pour environ 20 à 25 min.

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