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Crêpes sans gluten et sans lait

Les crêpes … vaste sujet dans le monde du sans gluten et du sans lait-lait !


Neuf fois sur dix, Madame ou Monsieur Tartenpion de Trifouilla-Les-Arpions du Canton de “La question qui passe et qui repasse et qui passera encore et encore” vous demandera ceci , je cite, deux points, on ouvre les guillemets : “Mais pourquoi mes crêpes sont-elles friables, cassantes et sèches non de Zeus ? Flûte quoi !”
Oui, pourquoi ? Pourquoi le ciel est-il bleu ? Pourquoi la tartine tombe-t-elle toujours sur son côté beurré ? Pourquoi le Gros tout noir se prend -t-il pour un grand fauve alors que c’est la réincarnation du Roi des Flipettes ? Pourquoi alors que nous sommes en période de Soldes, faut-il toujours que je tombe en amour devant le seul article pas soldé ? POURQUOI ?

J’ai la réponse à toutes ces questions mais aujourd’hui nous allons nous concentrer sur nos sacro-saintes crêpes !

Donc oui, la crêpes gluten & lactose free est cassante, sèche et par conséquent souvent très compliquée à cuire. Pourquoi ? Tout simplement parce que, en plus du manque de gluten, ça manque de gras ma bonne dame !
La recette des crêpes classiques est conçue sur une base de lait animal avec – souvent – un rajout de beurre animal … ce qui est compliqué quand on doit cuisiner sans lait animal (oui je sais, ça fait beaucoup “d’animal” dans la phrase). Pourquoi ? Tout simplement parce que les “laits” végétaux ne sont pas en mesure de fournir tout le gras nécessaire à la tenue des crêpes (déjà qu’on a pas super gluten avec son super pouvoir élastique alors si en plus on n’a pas de gras … où va le monde ? ça, je voudrais bien le savoir).

Par conséquent il va falloir ruser / mixer plusieurs lait végétaux en pensant bien à choisir les laits les plus “riches” (on parle toujours de gras et non pas de Pesetas).

Pour ma part, après moultes tentatives, j’ai fixé mon choix sur les deux laits suivants : le lait de coco (celui en boite sinon cela ne sert à rien) et le lait de noix de cajou.
Mais attention …. je suis partie avec un handicap (sinon c’est pas drôle) … car ici, chez les Anarchistes, se niche un réfractaire, un non-croyant, un traître à la cause : un vilain bougon qui n’aime pas le lait de coco. En gros, c’était pas gagné !
J’ai donc dû trouver la bonne proportion lait de coco/lait de noix de cajou pour que le crémeux du lait de coco fasse sont boulot et sans que le goût soit là (et là vous vous dites que cet homme ne me mérite pas et je trouve que vous avez entièrement raison, car il y a quelques jours c’était ma fête et il n’y a même pas pensé, en gros tout le monde m’a oublié, même vous … c’est honteux !).

Voici donc LA recette, celle qui fait dire aux non-intolérants : “AAAAAh c’est Gluten & Lactose free ? Naaaaan” …. Si, si …


Ingrédients

  • 100 g de farine de riz complet 
  • 100 g de fécule de maïs ou de pomme de terre

    OU

  • 200 g mix du commerce (on pense à prendre un Mix pour le sucré ou bien un Mix Universel sinon ça sera bof-bof )
  • 150 ml de lait de coco (en boite de conserve …. plus crémeux et donc plus GRAS)
  • 350 ml de lait de noix de cajou
  • 3 œufs
  • 30g de beurre végétal
  • 20g de sucre
  • 1 sachet de sucre vanillé ou 1 cc de pâte de vanille (pour le goût donc cela peut-être facultatif)
  • 1 bouchon de rhum ambré (pour le goût et l’arôme, ici Rhum Négrita, mais chez nous il est hors de question que cela soit facultatif)
  • 1 pincée de sel


Préparation

  1. Faire chauffer les laits et le beurre végétal dans une casserole ou bien au micro-onde. Dés que le beure est fondu, retirer la casserole du feu ou bien le récipient du micro-onde et laisser refroidir un peu.
  2. Battre les œufs en omelette.
  3. Dans un grand saladier, mettre la farine et la fécule, le sucre, le sucre vanillé (ou la pâte de vanille) et la pincée de sel, mélanger.
  4. Creuser un puit au centre du mélange sec puis ajouter les œufs battus et le bouchon de rhum, mélanger à l’aide d’un fouet.
    (En gros c’est un peu comme la technique du roux que l’on utilise pour faire une béchamel sans grumeaux. Alors là je vous arrête tout le suite “faire un roux” ne veut pas dire que vous aurez besoin de kidnapper une ou un mignon petit roux …. NAN ….ni d’aller sonner à la porte de Mylène Farmer – si vous insistez, merci de me ramener un autographe !). 
    Cette méthode va vous permettre de réaliser une pâte à crêpe sans grumeaux donc inratable : on mélange d’abord les ingrédients secs/solides avec les œufs et quand le mélange est bien homogène (et 1CHF de plus dans la tirelire), on rajoute le mélange laits/beurre petit à petit, tout en fouettant énergiquement (là c’est le moment de se défouler un bon coût en pensant à un truc énervant du style “Et hop un énième variant !!).
  5. Laisser reposer la préparation environ 30mn.
  6. Faire chauffer une crêpière légèrement beurrée (ou huilée) avant d’y déposer l’équivalent d’une louche de pâte.
  7. Faire cuire votre crêpe de chaque côté et répéter l’opération jusqu’à épuisement de la préparation.
  8. Servir avec les accompagnements de votre choix !
  9. NOTE IMPORTANTE : Il est très important de prélever 10% du stock de crêpes avant de servir car tout bon cuisinier mérite salaire ! Non mais oh !

Bon je crois que vous êtes toutes et tous d’attaque
pour la chandeleur !
Moi je vais manger les crêpes de la photo …
voilà, je ne suis plus là !